Outils – Intégration Posturale Psychothérapeutique

La méthode psychocorporelle que j’utilise est l’Intégration Posturale Psychothérapeutique.

Ses créateurs, Eliane Jung et Claude Vaux ont intégré un toucher particulier, celui de l’Intégration Posturale (méthode créée par Jack Painter) dans le cadre de la psychothérapie. D’où son nom, un peu complexe : Intégration Posturale Psychothérapeutique (IPP).

Des points d’appui en psychothérapie

Comme cela a été dit dans la description de l’approche psychocorporelle, le cœur de la démarche en IPP est de donner des points d’appui utiles à la personne qui vient consulter afin qu’elle remobilise ses propres ressources et sorte de ses difficultés.

Et ce sont le cadre et la relation thérapeutique particulière que je contribuerai à mettre en place, qui vont permettre aux mots, aux émotions, mais aussi aux sensations, de devenir ces points d’appui.

Des pensées, des mots

Le premier point d’appui important est l’échange verbal que nous allons établir. Il ne consiste pas en des conseils ou en une analyse de ce qui est dit.

Le but de nos échanges est, par mon ouverture et le cadre sécurisant, d’entrer progressivement dans une « parole vraie ». D’entrer dans le « cœur du sujet ». Il s’agit de découvrir les mécanismes profonds qui sont en oeuvre et de permettre aux mots qui parlent de la souffrance, de surgir. Les mots qui, peut-être, n’ont jamais pu être prononcés. Ceux qui reflètent vraiment le vécu intérieur. Aussi ceux qui touchent et qui libèrent.

Des émotions

Evidemment, losrque la parole devient plus « vraie » et que l’on va un peu plus en profondeur, parfois des émotions apparaissent en séance.
Ma posture, autre point d’appui important, est de vous permettre de les accueillir, de laisser se réaliser dans votre corps ces décharges. Dans le corps, les émotions ne sont ni plus ni moins que la décharge nécessaire d’un surplus d’énergie.

La tristesse par exemple, se réalise dans le corps par des pleurs, c’est-à-dire des mouvements, des sons, la sécrétion de larmes… Et surtout elle s’attenue et bien souvent, prend fin de cette façon…

Petit à petit, vous pouvez ainsi vous décharger du « trop » et apprivoiser ce fonctionnement naturel et vivant que sont les émotions. Qu’elles soient jugées positives ou négatives, qu’elles soient faciles ou difficiles à accueillir. Vous apprenez ainsi dans l’expérience des séances, sans les étouffer, à ne plus vous laisser emporter par elles, à les contenir et donc à les vivre plus simplement et naturellement, comme tout être humain.

Des sensations

Pensées, mots, émotions et… sensations.

La prise en compte de vos sensations (et donc de votre personne dans sa globalité) est le troisième point d’appui fondamental. Au même titre que nos pensées, nos mots et nos émotions, nos sensations sont du « vivant » qui se manifeste. Elles sont d’une certaine façon les expressions de notre corps, son « langage ».

En séance, progressivement, je vous amène à vous appuyer également sur vos sensations : accueillir les mouvements qui surgissent, sentir les tensions, la façon de respirer, l’intonation de la voix, etc. Et comme celle portée aux pensées, aux mots et aux émotions, l’attention portée aux sensations peut produire des décharges émotionnelles et parfois donner accès à des souvenirs, voire même, apporter des prises de consciences ou des nouveaux points de vue.

Sensations et toucher

Pour vous permettre d’exploiter encore davantage cette ressource qu’est votre corps, autrement dit, de vous sentir davantage, je peux également utiliser dans les séances le toucher particulier de l’IPP:

D’un point de vue « qualitatif », le toucher que j’utilise est un « toucher présence ». C’est-à-dire un toucher sans intention, sans attente autre que de donner à sentir ce qui se passe dans le contact (tout comme notre échange verbal permet découvrir ce qui se joue vraiment). Je ne touche pas un endroit particulier pour produire un effet précis.
Ce contact complète la présence verbale. Il fournit ainsi un point d’appui vous permettant de sentir davantage votre corps, de sentir votre propre présence. Ainsi, vous « recevez » et vous appropriez toujours davantage la composante corporelle de ce qui souffre en vous : tensions, etc.

D’un point de vue, disons « technique », les séances avec le toucher suivent un protocole précis. Ce n’est pas un massage mais une séquence précise de stimulations en profondeur des tissus musculaires.

Plus de place au « vivant »

Au fur et à mesure des séances, vous retrouvez une meilleure « présence à vous-même ». À la fois consciente, émotionnelle et sensible. Vous « vous accueillez » et vous montrez de plus en plus dans votre réalité humaine douloureuse. Et ainsi, permettez davantage la libération de charges affectives et émotionnelles.

Vous vous allégez et vous assouplissez à la fois sur le plan physique et psychique. Autrement dit, sur le plan « psychocorporel ». Alors le « vivant », trouvant plus de place en vous, amorce et induit le changement, la « réparation ».